Comtpe-rendu d’Atelier Crochet: une journée de crochet dans mon studio…
L’année dernière en décembre j’ai reçu une demande super sympa: Un monsieur souhaitant offrir une journée d’atelier de crochet à sa femme pour Noël.
Je lui avais donc fait un “bon pour”, à glisser dans une jolie enveloppe sous le sapin…
Et cette semaine c’était LE jour: K. est venue accompagnée d’une amie, pour profiter de sa journée pour affiner ses connaissances en crochet. Elle connaissait les points, mais sans trop savoir ni les noms de chacun, ou comment compter ses mailles, savoir ce qui compte ou ne compte pas comme une maille, comment gérer ses augmentations et diminutions… Bref toutes ces petites choses qui ne sont pas vraiment expliquées dans les livres. Et puis elle voulait faire des mitaines, un peu plus élaborées qu’un simple rectangle plié et cousu.
Son amie R. quant à elle n’avait jamais touché un fil ou un crochet, mais était ravie d’apprendre !
Notre matinée a donc été consacrée à (re)voir les bases:
Pendant que R. apprenait à son cerveau et ses mains à gérer ce processus à la fois si simple et si compliqué de faire une chaînette, puis des mailles serrées et enfin des brides…
Avec K. nous avons aussi repris les basiques: les points de base, et le nom de chacun. Puis le rythme des augmentations à suivre pour obtenir un cercle bien plat, à la fois en mailles serrées et en brides (rien de tel qu’un petit échantillon pour vraiment “voir” et comprendre), et enfin le fonctionnement des augmentations et diminutions en brides.
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En petit interlude pour reposer les mains et relâcher la concentration, je leur ai expliqué comment chaque type de laine – retordu ou célibataire, voire cablé – influence l’aspect et la résistance à l’usure (les fameuses “bouloches”) d’un ouvrage. Fuseau à l’appui, je leur ai aussi montré comment la laine cardée devient un fil très résistant simplement grâce à l’ajout de torsion…
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Un picnic partagé sur le pouce plus tard, nous avons enchaîné.
Avec K. nous avons commencé des mitaines avec le fil qu’elle avait amené: en prenant le tour de son poignet, on a commencé un rectangle, puis ajouté des augmentations qui se suivent les unes au dessus des autres pour créer un gousset pour le pouce. On a vu les multiples usages des anneaux marqueurs pour se simplifier la vie et ne pas avoir à compter ses mailles tout le temps… Puis on a ouvert une ouverture pour le pouce, et crocheté le reste de la mitaine en rond.
R. de son coté crochetait déjà tellement régulièrement qu’on a décidé de transformer son échantillon en fleur… On a donc changé de couleur et lancé des augmentations. Puis changé de couleur encore, et rajouté des picots (!). Dur dur pour une toute première journée de crochet d’enchaîner autant de nouvelles techniques , mais j’ai admiré sa persévérance car elle n’a pas lâché l’affaire !!
La mitaine de K. avançait bien aussi: une fois la forme de base terminée, on a décidé de rajouter là aussi une petite finition décorative, avec des éventails, variation si simple de la bride et qui pourtant fait beaucoup d’effet ! Puis des boutonnières ajoutées le long de l’ouverture du poignet, et la mitaine était terminée, et magnifique !
Comme on a pris des notes tout le long, K. repart avec ses notes écrites selon ses propres termes… et je vais aussi les lui remettre au propre de la manière dont j’écrirai un patron. Ainsi, elle pourra se familiariser avec la terminologie “officielle” du crochet.
Et voilà, en fin de journée K. est repartie avec sa mitaine “sur mesure” et ses notes pour en crocheter d’autres, en adaptant hyper facilement la “recette” à d’autres grosseurs de laines… et R. a réalisé une magnifique broche-fleur (tellement plus belle en vrai, mais mon APN est en panne et j’ai du utiliser le téléphone, dommage)