De l’utilité (ou pas) d’un échantillon…
Donc. Après l’appel du pied de Cath je me suis dit qu’effectivement, une version adulte du petit boléro aux “coquelicots” (dancing poppies”) serait une excellente idée : j’avais pile la bonne laine, 8 pelotes de Kureyon qui attendaient sagement leur tour depuis quelques années, et une semaine de vacances devant moi !
J’ai donc emmené tout ça avec moi, crochets et pelotes, notes et patrons, dans les bagages. Direction le sud et le soleil… enfin en théorie. Mais bon j’étais avertie. Et puis entre la neige prévue sur le Vercors, et de la pluie dans le sud, le choix restait facile.
En arrivant, c’était la jungle, suite à toute cette pluie ! Mais entre 2 averses, on est arrivées à sortir un peu tous les jours (avec même une sortie à la plage, si si !!).
Mais surtout, j’ai fait beaucoup de crochet. En commençant par un bout d’échantillon, histoire de choisir entre le crochet 5.5 et 6. Je voulais un rendu un peu aéré, tout en évitant l’effet “brides-boutonnières” sur tout le gilet… Franchement sur mon échantillon c’était évident : crochet 5.5 !
J’ai donc commencé, la longue chainette de base, les augmentations de l’encolure en rond, les changements de couleur toujours surprenants (et pas toujours dans l’ordre qu’on pensait vouloir) de la fabuleuse laine Kureyon …
Puis séparer les manches et commencer à redescendre le long du corps.. Premier essayage (c’est le bonus de cette méthode de construction !) et là, pas glop : le gilet est trop près du corps, les mancherons remontent trop sur les épaules, et la texture est trop rigide par rapport à ce que j’avais en tête.
Oui mais en même temps j’ai presque fini, dans quelques rangs ce sera le début de la bordure rigolote du bas.. Réflechir !
D’un autre côté, le “raisonnable” ne compte pas. Ce qui reste à la fin, c’est uniquement que je veux être contente du rendu, et fière de ce design.
La solution dans ces cas là : commencer un deuxième gilet avec les autres pelotes, sans défaire celui-ci pour le moment, puis comparer.
J’ai donc recommencé : chainette, rang ajouré, augmentations, séparer les manches, rajouter quelques rangs… et essayage. YES. C’est beaucoup mieux, sans conteste. Le tombé est plus flou, les dimensions parfaites ce coup ci. Et en plus, les couleurs s’enchainent mieux, c’est le signe que j’avais raison de recommencer !
Du coup, avec tout ça je n’ai pas pu finir le gilet dans la semaine comme prévu, mais c’est sans regret. Hier, j’ai terminé le bas, pris des photos, rédigé le patron… Que dire, à part que je l’adore !!!
Moralité de l’histoire : oui l’échantillon c’est indispensable. Mais parfois ça ne suffit pas…;-)
PS: cette mise en page blogger c’est vraiment horrible. Va falloir que je pense à migrer tout ça.
One thought on “De l’utilité (ou pas) d’un échantillon…”
Tu as été hyper rapide dans l'adaptation du modèle en taille adulte!!!
Finalement, ces pelotes ont bien fait d'attendre un peu dans l'armoire. Le résultat est superbe!!